Éponge d’eau douce

Nom de la plante

Éponge d’eau douce, Badiaga

Dénomination latine internationale

Spongilla lacustris L. et Ephidiata mülleri Liebk.

Famille botanique

Spongillideae

Description et habitat

• Espèce eurybionte (on la rencontre dans presque tous les types d’eau douce). Elle est indépendante du courant et de la température. Il suffit que l’eau contienne suffisamment de particules nutritives. On la retrouve plus fréquemment dans les eaux profondes car elle ne supporte pas la dessiccation.
• C’est la plus fréquente des éponges d’eau douce de nos régions. Elle se présente sous une forme encroûtante irrégulière, et présente rarement des formes arborescentes de croissance. Le squelette est composée de 3 à 5 sclères parallèles. En période de reproduction (avant l’hiver), elle produit des gemmules qui sont globulaires, parfaitement rondes, habituellement orangées et entourées de spicules (diamètre d’environ 500-700 µm). Durant la période hivernale l’éponge dégénère

Histoire et tradition

• Les deux espèces vivent dans les eaux douces d’Europe, Asie, Amérique

Parties utilisées

• Éponge desséchée

Composition

Composants principaux de la plante

• Grande richesse en silice et silicates
• Brome (dans E. mülleri), iode (dans S. lacustris)
• Fer, manganèse et autres substances minérales

Propriétés

Propriétés de la plante

• Reminéralisantes du fait de la richesse silice, silicates, et autres substances minérales
• Tropisme thyroïdien et laryngé par le brome et l’iode

Indications

Indications de la plante entière (phytothérapie)

• Indications homéopathiques :
  • Adénopathies
  • Goîtres
  • Laryngites

Références bibliographiques

• R. Manconi, V. Piccialli, R. Pronzato, D. Sica. Steroids in porifera, sterols from freshwater sponges Ephydatia fluviatilis (L.) and Spongilla lacustris (L.). Comparative Biochemistry and Physiology Part B: Comparative Biochemistry, Volume 91, Issue 2, 1988, Pages 237–245