Ciguë tachetée

De Wikiphyto
(Redirigé depuis Conium maculatum)
Aller à la navigation Aller à la recherche
Conium maculatum
Conium maculatum

Nom de la plante

Ciguë tachetée, Grande ciguë

Dénomination latine internationale

Conium maculatum L.

Famille botanique

Apiaceae (Umbelliferae)

Description et habitat

  • Grande herbe pouvant atteindre un mètre et plus, tiges cannelées creuses couvertes de taches pourpres, surtout dans la partie inférieure
  • Grandes feuilles à la base, de contour général triangulaire, très découpées
  • Fleurs petites en ombelles
  • Fruit = akène de 3 mm

Histoire et tradition

  • Toute la plante exhale une odeur désagréable dite “de souris”
  • Décombres, haies, chemins, Europe, Asie occidentale et Afrique du Nord
  • Sa toxicité est connue depuis des siècles (on l’administrait aux condamnés à mort en Grèce antique)
  • Socrate l’a bue en 399 av J-C
  • Les taches pourpres qu’elle porte seraient dues aux marques que porta Caïn sur le front après avoir assassiné Abel
  • était utilisée au XIX° siècle pour calmer les douleurs

Parties utilisées

  • Sommités fleuries

Formes galéniques disponibles

Dosages usuels

Composition

Composants principaux de la plante

Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses

Composants principaux de l'huile essentielle

Propriétés

Propriétés de la plante

  • À doses infimes, antispasmodique, analgésique par son action sur le pneumogastrique
  • Inutilisable du fait de sa toxicité en dehors des dilutions homéopathiques, analgésique local
  • Une autre ciguë est la ciguë vireuse Cicuta virosa L. (racine), remède homéopathique des spasmes, très toxique qui cause vomissements, diarrhées, convulsions
  • La petite ciguë ou faux persil Aethusa cynapium L. semble de toxicité plus inégale
  • Voir aussi Oenanthus crocata L.

Propriétés du bourgeon

Propriétés de l'huile essentielle

Indications

Indications de la plante entière (phytothérapie)

  • Autrefois employée dans l’épilepsie, la chorée de Sydenham et la maladie de Parkinson
  • Autrefois utilisée comme analgésique local par application de feuilles fraîches
  • En homéopathie :
    • indurations glandulaires nodules douloureux mammaires avec phénomène paradoxal d’involution mammaire, seins flétris, mais mastosiques

Indications du bourgeon (gemmothérapie)

Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)

Mode d'action connu ou présumé

Formulations usuelles

Réglementation

Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi

  • 5 à 8 grammes peuvent provoquer un accident mortel chez un adulte
  • Provoque des malformations congénitales

Références bibliographiques

  • Bruneton J. Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales. Ed. Tec et Doc. 1997. p. 699
  • Guermonprez, Pinkas, Torck. Matière médicale homéopathique. Ed. Doin. Paris. 1985, réédition Boiron. 1997. p. 244