Epimede

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Sommaire [masquer]

   1 Nom de la plante
   2 Dénomination latine internationale
   3 Famille botanique
   4 Description et habitat
   5 Histoire et tradition
   6 Parties utilisées
   7 Formes galéniques disponibles
   8 Dosages usuels
   9 Composition
       9.1 Composants principaux de la plante
       9.2 Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
       9.3 Composants principaux de l'huile essentielle
   10 Propriétés
       10.1 Propriétés de la plante
       10.2 Propriétés du bourgeon
       10.3 Propriétés de l'huile essentielle
   11 Indications
       11.1 Indications de la plante entière (phytothérapie)
       11.2 Indications du bourgeon (gemmothérapie)
       11.3 Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)
   12 Mode d'action connu ou présumé
   13 Formulations usuelles
   14 Réglementation
   15 Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
   16 Références bibliographiques

[modifier] Nom de la plante

Épinette, Sapinette noire, Abies nigra [modifier] Dénomination latine internationale

Picea mariana (Mill.) BSP, Picea nigra (Ait.) Link, Abies nigra [modifier] Famille botanique

Abietaceae ou Pinaceae [modifier] Description et habitat

   Originaire du Canada et du Nord des Etats-Unis, ce conifère habite les pentes de montagne et les tourbières. Il présente une écorce gris-brun qui desquame, des fleurs rouges en groupes, des feuilles aciculaires à pointe émoussée insérées tout autour de rameaux velus. Le fruit est un cône pendant, rouge-brun de 4 cm de long
   Plusieurs génotypes peuvent cohabiter, correspondant à différents phénotypes plus ou moins adaptés aux conditions environnementales. C’est la plasticité phénotypique.L’hybridation interspécifique peut résulter d’un déplacement significatif d’une séquence d’allèle. Par exemple, P. mariana × P. rubens est un hybride qui dérive d’un croisement artificiel.
       On décrit aussi l’épinette rouge Picea rubens Sarg. et l’épinette blanche Picea glauca 

[modifier] Histoire et tradition [modifier] Parties utilisées

   Aiguilles, huile essentielle, écorce 

[modifier] Formes galéniques disponibles

   Huile essentielle
   L'hydrolat ou eau distillée aromatique 

[modifier] Dosages usuels [modifier] Composition [modifier] Composants principaux de la plante

L'écorce renferme des polyphénols (48 % de l'extractible) dont un dérivé du stilbène, le trans-resveratrol , des acides phénols, des proanthocyanidines et flavonoïdes. [modifier] Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses [modifier] Composants principaux de l'huile essentielle

   Esters monoterpéniques : acétate de bornyle (32%), acétate d'isobornyle
   Monoterpènes : camphène 10-16 %, alpha-pinène 15 à 20 %, limonène, delta-3-carène, béta-phellandrène, sabinène, santène 
   L'hydrolat présente une composition différente de l'HE: alpha-terpinéol, bornéol, terpinèe-4-ol et hydrate de camphène 

[modifier] Propriétés [modifier] Propriétés de la plante

Antioxydantes [modifier] Propriétés du bourgeon [modifier] Propriétés de l'huile essentielle

   Antibactérienne
   Anti-inflammatoire
   Analgésique
   Adaptogène, cortisone-like
   Fongicide
   Parasiticide
   Antitussive, expectorante
   Antispasmodique 

[modifier] Indications [modifier] Indications de la plante entière (phytothérapie)

   Indications homéopathiques (Abies nigra) :
       Spasmes de l’œsophage et du cardia, compression rétrosternale
       Hernie hiatale, méga-œsophage 

[modifier] Indications du bourgeon (gemmothérapie) [modifier] Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)

   Bronchite, catarrhe, sinusite
   Mycoses cutanées, gynécologiques et intestinales
   Parasitoses cutanées et intestinales
   Acné, psoriasis, eczémas
   Rhumatismes, arthrose
   Asthénie profonde, épuisement
   Hyperthyroïdie
   Apathie, fatigue physique 

[modifier] Mode d'action connu ou présumé [modifier] Formulations usuelles [modifier] Réglementation [modifier] Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi

   Déconseillé aux enfants de moins de 6 ans
   Déconseillé dans les 3 premiers mois de la grossesse
   Irritation cutanée (dermocaustique) possible à l'état pur 

[modifier] Références bibliographiques

   Chartier C. Épinette rouge, de la tradition à l’utilisation actuelle. Phytothérapie. Volume 7, Number 5, 251-254.
   Bérubé-Gagnon J. Isolation et identification de composés antibiotiques des écorces de Picea mariana. Université du Québec à Chicoutimi, 2006 (Mémoire de maîtrise)
   García-Pérez ME, Royer M, Herbette G, Desjardins Y, Pouliot R, Stevanovic T., Picea mariana bark: a new source of trans-resveratrol and other bioactive polyphenols, Food Chem. 2012 Dec 1;135(3):1173-82.
   Garneau F.X., Collin G., Gagnon H. et Pichette A.,Chemical Composition of the Hydrosol and the Essential Oil of Three Different Species of the Pinaceae Family : Picea glauca (Moench) Voss., Picea mariana (Mill.) B.S.P., and Abies balsamea (L.) Mill., Journal of Essential Oil Bearing Plants, Volume 15, Issue 2, 2012, p. 227-236.
   Legault J., Girard-Lalancette K., Dufour D. and Pichette A., Potential of Bark Extracts from Boreal Forest Conifers, Antioxidant, 2013, 2, 77-89.
   PRUNIER J., Etude de l’adaptation au niveau moléculaire chez l’épinette noire (Picea mariana, [Mill.] B.S.P.), Thèse doc. Univ. Laval, Québec, 2012.
   Narendrula R., Nkongolo K.K., Genetic Variation in Picea mariana × P. rubens Hybrid Populations Assessed with ISSR and RAPD Markers, American Journal of Plant Sciences, 2012, 3, 731-737. 

Catégorie : Abietaceae