Staphysaigre

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Nom de la plante

Staphysaigre, Herbe aux poux, Herbe aux pouilleux

Dénomination latine internationale

Delphinium staphisagria L.

Famille botanique

Ranunculaceae

Description et habitat

  • Grande plante herbacée pouvant atteindre 1 mètre, feuilles palmées ou palmatilobées, grappes de grandes fleurs bleu foncé, à cinq sépales pétaloïdes, les graines sont enfermées dans des follicules, les feuilles profondément découpées sont velues sur les deux faces. La hampe florale, recouverte de poils étalés, mesure de 30 à 100 cm de hauteur
  • Espèce menacée et protégée qui pousse dans les pelouses arides des régions méditerranéennes, la floraison a lieu de mai à juin

Histoire et tradition

Parties utilisées

  • Graine séchée

Formes galéniques disponibles

Dosages usuels

Composition

Composants principaux de la plante

Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses

Composants principaux de l'huile essentielle

Propriétés

Propriétés de la plante

  • Autrefois, les graines toxiques étaient utilisées en décoction comme insecticide et antiparasitaire externe (anti-poux). D'autre part, les alcaloïdes extraits de la plante ont été utilisés contre les névralgies mais présentent des risques
  • Traitement de l’intoxication : faire précipiter les alcaloïdes (avec des tanins) et donner des stimulants cardio-respiratoires

Propriétés du bourgeon

Propriétés de l'huile essentielle

Indications

Indications de la plante entière (phytothérapie)

  • Indications homéopathiques : [1]
    • Susceptibilité exacerbée avec colère rentrée, les suites de vexation ou de frustration avec intériorisation des sentiments, induisant à la longue une asthénie voire une dépression, ou des troubles apparaissant à la suite d’une inhibition ou frustration sexuelle

Indications du bourgeon (gemmothérapie)

Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)

Mode d'action connu ou présumé

Formulations usuelles

Réglementation

Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi

  • État d'excitation avec spasmes et convulsions, mydriase, incoordination évoluant en paralysie généralisée, signes digestifs, cardiaques et pulmonaires, diarrhées, vomissements, salivation, arythmie, fibrillation ventriculaire, dyspnée et bradypnée. Le sujet meurt asphyxié

Références bibliographiques

  1. Guermonprez, Pinkas, Torck. Matière médicale homéopathique. Ed. Doin. Paris. 1985, réédition Boiron. 1997.