Anémone pulsatile
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Sommaire
- 1 Nom de la plante
- 2 Dénomination latine internationale
- 3 Famille botanique
- 4 Description et habitat
- 5 Histoire et tradition
- 6 Parties utilisées
- 7 Formes galéniques disponibles
- 8 Dosages usuels
- 9 Composition
- 10 Propriétés
- 11 Indications
- 12 Mode d'action connu ou présumé
- 13 Formulations usuelles
- 14 Réglementation
- 15 Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
- 16 Références bibliographiques
Nom de la plante
Anémone pulsatille, Pulsatilla (dénomination homéopathique)
Dénomination latine internationale
Anemone pulsatilla (L.) Miller = Pulsatilla pratensis
Famille botanique
Ranunculaceae
Description et habitat
- Plante herbacée vivace velue, de 10 à 40 cm de hauteur, à feuilles divisées en segments étroits
- Fleurs grandes et solitaires, rougeâtres ou violettes, involucre de bractées linéaires
- Les fruits sont des akènes plumeux
Histoire et tradition
- La plante séchée au four et pulvérisée servait autrefois de poudre à éternuer pour chasser la migraine
Parties utilisées
- Partie aérienne fleurie (fraîche)
Formes galéniques disponibles
- Teinture-mère de plante entière
Dosages usuels
Composition
Composants principaux de la plante
- Hétéroside de lactone, le ranunculoside, se transformant en protoanémonine (lactone hémiterpénique) donnant elle-même de l’anémonine
Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
Composants principaux de l'huile essentielle
Propriétés
Propriétés de la plante
- La toxicité de la protoanémonine n’est pas conservée dans les plantes séchées, car la molécule se divise en anémonine non toxique au cours du séchage
- La protoanémonine confère des propriétés antibactériennes surtout vis-à-vis d'Eschcherichia coli [1], Staphylococcus aureus [2]
- Antimitotique, antibactérienne et vésicante
- Antispasmodique : sédatif de la toux, spasmes digestifs, douleurs utérines, migraines et névralgies
Propriétés du bourgeon
Propriétés de l'huile essentielle
Indications
Indications de la plante entière (phytothérapie)
- Règles douloureuses
- États neurotoniques des adultes et des enfants
- Troubles mineurs du sommeil
- Traitement symptômatique de la toux
- Glaucomes (?)
- Indications homéopathiques : [5]
- Variablité, congestions veineuses et localisées, timidité, sécrétions jaunâtres et non irritantes
Indications du bourgeon (gemmothérapie)
Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)
Mode d'action connu ou présumé
Formulations usuelles
Réglementation
- Pharmacopée Française liste A (partie aérienne fleurie)
Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
- La protoanémonine est responsable de dermites de contact
- N’utiliser qu’en petites doses, en dilutions homéopathiques
Références bibliographiques
- ↑ Baer H, Holden M, Seegal BC. The nature of antibacterial agents from Anemone pulsatilla. January 1, 1946 The Journal of Biological Chemistry, 162, 65-68. [1]
- ↑ N. Didry, L. Dubreuil, M. Pinkas. Microbiological properties of protoanemonin isolated from Ranunculus bulbosus. Phytotherapy Research, Volume 7, Issue 1, pages 21–24, January/February 1993
- ↑ Neal J. Conan Jr., George A. Hyman, M.D. Disseminated coccidioidomycosis: Treatment with protoanemonin. The American Journal of Medicine, Volume 9, Issue 3 , Pages 408-413, September 1950
- ↑ Benjamin Arnold Rubin. The Trypanocidal Effect of Antibiotic Lactones and of their Analogs. Yale J Biol Med. 1948 January; 20(3): 233–272. [2]
- ↑ Guermonprez, Pinkas, Torck. Matière médicale homéopathique. Ed. Doin. Paris. 1985, réédition Boiron. 1997.
