Cynoglosse
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Sommaire
- 1 Nom de la plante
- 2 Dénomination latine internationale
- 3 Famille botanique
- 4 Description et habitat
- 5 Histoire et tradition
- 6 Parties utilisées
- 7 Formes galéniques disponibles
- 8 Dosages usuels
- 9 Composition
- 10 Propriétés
- 11 Indications
- 12 Mode d'action connu ou présumé
- 13 Formulations usuelles
- 14 Réglementation
- 15 Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
- 16 Références bibliographiques
Nom de la plante
Cynoglosse, langue de chien
Dénomination latine internationale
Famille botanique
Boraginaceae
Description et habitat
- Herbe calcicole très délicate au toucher par ses feuilles soyeuses, disséminée dans les sols caillouteux et les chemins peu fréquentés, ne dépassant jamais l’altitude de 900 mètres, fleurs d’un beau rouge sombre, ressemblant à une langue de chien (d'où son nom)
Histoire et tradition
- La plante est décrite comme ayant une odeur forte de bouc ou de chien. On utilisait autrefois les “pilules de cynoglosse opiacées” (association avec semences de jusquiame, opium, myrrhe, safran et sirop de miel) qui procuraient le sommeil aux malades. Il est probable, comme le dit Cazin, que les propriétés de cette mixture étaient plutôt dues à l’opium et à la jusquiame [1]
Parties utilisées
- Racine
Formes galéniques disponibles
Dosages usuels
Composition
Composants principaux de la plante
Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
Composants principaux de l'huile essentielle
Propriétés
Propriétés de la plante
Propriétés du bourgeon
Propriétés de l'huile essentielle
Indications
Indications de la plante entière (phytothérapie)
- Le cynoglosse n’est plus usité depuis le XIX° siècle (usage comme narcotique et de l'écorce de racines comme antidiarrhéique)
Indications du bourgeon (gemmothérapie)
Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)
Mode d'action connu ou présumé
Formulations usuelles
- Pilules de cynoglosse selon la pharmacopée de Paris, citée par l'Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers de Diderot et d'Alembert au XVIII° siècle :
- Racines de cynoglosse mondées & séchées, semence de jusquiame blanche, laudanum, de chaque demi - once; myrrhe choisie, six gros; encens mâle, cinq gros; saffran (safran), castoréum, de chaque un gros & demi: faites du tout une masse de pilules que vous incorporerez selon l'art avec le syrop de suc de cynoglosse. La dose de ces pilules est depuis quatre grains jusqu'à dix [1]
Réglementation
Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
- Toxicité vraisemblable due aux alcaloïdes pyrrolizidiniques [2]
Références bibliographiques
- ↑ Cazin F-J. Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes. Ed. de l'Envol. Mane. 1997. réédition à l'identique de l'original de 1868.
- ↑ Knight AP, Kimberling CV, Stermitz FR, Roby MR. Cynoglossum officinale (hound's-tongue)--a cause of pyrrolizidine alkaloid poisoning in horses. J Am Vet Med Assoc. 1984 Sep 15;185(6):647-50. PMID 6490488